à propos
Bien avant d’être un lieu, les Jardins en Terrasses, ce sont des hommes et des femmes. Ensemble, ils ont pour mission d’animer la cité thermale de Plombières-les-Bains. Les Jardins sont également un chantier d’insertion associatif dont les objectifs sont les suivants :
Objectif social : Accompagner des personnes en difficulté grâce à un support professionnel et leur permettre d’évoluer dans un processus de retour à l’emploi.
Objectif économique : S’appuyer sur le territoire pour construire des réponses à l’échelle économique (pour construire des partenariats économiques, des formations et la commercialisation de produits touristiques).
Objectif environnemental : Mener des actions de sensibilisation à l’environnement, identifier le site comme une vitrine environnementale.
Objectif culturel : Relier le site à la politique d’animation du territoire, promouvoir des artistes locaux, permettre des espaces de rencontre pour la population et instaurer des temps conviviaux.
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L’association est reconnue d’intérêt général : à ce titre, elle est habilitée à délivrer un reçu fiscal en contrepartie de votre soutien financier. (Déduction fiscale de 66% du montant versé dans la limite de 20% des revenus pour les particuliers. Ex : un don de 50€ bénéficie d’une réduction d’impôt de 33€, don de 100€ / réduction de 66€…).
Vous êtes une entreprise et déjà engagé dans l’économie sociale et solidaire, poursuivez votre action en effectuant un don. Il peut prendre la forme d’un versement en numéraire, en nature ou en compétence, il est alors assimilé à du mécénat. Il s’inscrit dans l’ouverture et le rapprochement des mondes économique et associatif dans l’intérêt du bien commun. Il œuvre au développement du territoire et développe votre culture d’entreprise.
Historique
Jusque dans les années 1970, le site des Jardins en Terrasses est entretenu et cultivé par les religieuses de l’hospice Saint-Charles (devenue par la suite la maison de retraite), par des frères de l’école Saint-Augustin et par des Plombinois.
Dans les années 70, les jardins sont progressivement abandonnés. Petit à petit, la nature reprend ses droits : les friches envahissent les terrasses, les murs en pierres sèches s’effondrent, la forêt descend vers la ville et lui fait perdre de son ensoleillement … Bref, le site devient inaccessible.
1996 – à la demande de la maison de retraite, GACI entreprend le défrichement de certaines terrasses (Philippe était alors encadrant technique à GACI). Parallèlement à cela, le CCAS de la ville et les services sociaux du département, la DVIS, aujourd’hui MSVS, élabore un projet d’insertion basé sur le jardinage (rencontre de Jean-Louis, vice-président du CCAS et Guy, alors animateur local d’insertion à Remiremont). C’est le CCAS qui pilote le projet et l’action
Le CCAS procède à l’embauche d’un animateur jardinier JM Janin en Contrat Emploi Solidarité (d’où le square à l’entrée des JT) pour montrer et encadrer les jardiniers volontaires et bénévoles. Ces jardiniers sont orientées par la mairie et les travailleurs sociaux sur la base d’un contrat moral. Les parcelles autour de la maison des jardiniers retrouvent ainsi leur destination d’origine. C’est 700 m² cultivés.
Mais rapidement, on va prendre conscience de la valeur paysagère et patrimoniale du site sur lequel on travaille et le projet va prendre de l’ampleur. On parlera alors de CHANTIER d’INSERTION avec des jardiniers salariés et un encadrement technique.
Le nombre de parcelles cultivées va augmenter, des murs vont être remontés, des aménagements seront créés. Peu à peu, les équipes de jardiniers réhabilitent le site qui retrouve alors son attrait à Plombières (ville thermale et touristique).
2003 – la création de l’association des JT pour organiser les différentes orientations qui vont être prises au fil des années et qui vont transformer les JT en une véritable action de développement social local, avec l’idée de faire du social autrement.
Aux objectifs sociaux d’insertion de personnes en difficulté vont s’ajouter des objectifs économiques, touristiques, environnementaux, pédagogiques et culturels … les uns aux services des autres.
2003, c’est aussi la création du Théâtre de verdure dans le but de développer l’axe culturel.
2006 – Le projet évolue. Les idées foisonnent. L’association se fait aider dans sa réflexion en sollicitant une étude et 1 analyse portées par un organisme extérieur. Il s’agit du 1er DLA qui permet de structurer nos pensées et d’envisager des activités qui rapportent de l’argent.
C’est ainsi que la construction du Chalot, la même année, va permettre d’accueillir les visiteurs dans un espace aménagé, de pouvoir vendre les produits du jardin et d’avoir une activité rémunératrice organisée autour du maraîchage. La présence du chalot a aussi l’intérêt de promouvoir du patrimoine local (350 chalots de ce type sur 7 communes limitrophes).
2007 – Les jardins s’ouvrent vers le public scolaire et les centres aérés. C’est le lancement des animations pédagogiques et environnementales avec les ATELIERS d’ECOLOGIE PRATIQUE. Ces activités entrent dans le cadre de la plateforme départementale d’EEDD et c’est aussi une source de rentrée d’argent.
2012 – Construction de la Halle dans le cadre d’un chantier école. Il faut un lieu pour organiser les événements, accueillir les animations.
2014 – L’accrobranche : un outil d’insertion et de formation « innovant » mais aussi une garantie pour conforter le modèle économique.
En 2019, l’association refond ses statuts et pose les 4 dimensions de son action.
- dimension sociale (IAE)
- dimension touristique et économique
- dimension éducative et environnementale
- dimension culturelle
Ces 4 dimensions sont aujourd’hui la raison d’être des jardins.